Quelle est la différence entre un pacemaker et un défibrillateur ?

L’arythmie cardiaque ou encore la tachycardie sont des troubles du fonctionnement du cœur. Pour être traité de la meilleure des manières, la médecine moderne utilise un dispositif implantable : le pacemaker.

Le défibrillateur quant à lui, sert à réanimer une personne en arrêt cardiaque. Ces deux appareils délivrent certes un choc électrique mais leur usage thérapeutique est très différent.

Le pacemaker, ou stimulateur cardiaque

Certains troubles cardiaques entrainent des battements de cœur trop irréguliers, voire une certaine lenteur des fréquences de battement. Ils peuvent avoir comme conséquence des malaises ou des syncopes. C’est en ce sens qu’intervient le pacemaker encore appelé stimulateur cardiaque qu'il faut bien différencier avec le défibrillateur automatique. Il est capable de traiter certains troubles graves voire mortels comme la bradycardie (rythme trop lent) ou l'arythmie (rythme cardiaque anormal). Le DAI (défibrillateur automatique implantable) est implanté sous la peau. Il se présente aussi sous la forme d’un boitier. Sa principale fonction est de synchroniser l’activité cardiaque avec une faible énergie.

Suivant les modèles, le pacemaker peut fonctionner jusqu’à dix ans. Pour éviter qu’il y ait un quelconque accident par rapport à la teneur des décharges envoyées au cœur, cet appareil est équipé d’un système qui permet de mesurer l’activité électrique ventriculaire afin de calibrer le niveau de la décharge à envoyer. Ainsi, le cœur reçoit exactement ce qu’il lui faut pour fonctionner normalement. Cet appareil est souvent recommandé pour les personnes âgées dont le ralentissement du cœur ne peut être corrigé par l'unique prise de médicaments. En dehors du vieillissement du coeur, la pose d'une pacemaker peut être nécessaire pour certaines maladies, fatigues, malaises, etc.

pacemaker
types pacemakers

La fonction du défibrillateur

Le défibrillateur a aussi pour but de relancer l’activité électrique du cœur en cas d’arrêt cardiaque. Avant de s’arrêter définitivement, le cœur connaît une phase de « fibrillation » : une activité électrique anarchique, trop rapide, irrégulière et chaotique. Le défibrillateur, dispositif externe, délivre une énergie beaucoup plus forte que le DAI, afin de « synchroniser » le cœur et l’aider à retrouver une activité cardiaque normale.

Si un patient possède un DAI, il peut tout de même tomber en fibrillation, alors une charge électrique plus puissante comme celle du défibrillateur est nécessaire. Dans ce cas, la fibrillation peut être la conséquence d’une panne du DAI : l’utilisation du DAE sera encore plus urgente.